En 1999, il ne se passe pas grand-chose. On attend le bug de l’an deux mille sans l’attendre vraiment. Une année suspendue, entre la fin des années quatre-vingt et l’aube du troisième millénaire. Entre la fin de la guerre froide et le début de la guerre contre le terrorisme. Entre la fin de l’enfance et le début de l’âge adulte.

Pourtant tout est en gestation – Internet, les téléphones portables, la dématérialisation du vivant, Google… – alors que plane la menace d’un bug aux allures de tsunami, capable de tout arrêter et/ou de tout mettre à plat.

Si peu la fin du monde nous replonge dans cette étrange période de transition pour évoquer le passage à l’âge adulte de trois personnages entre 19 et 22 ans, Olga, Jules et Alex, pris dans le flot de l’Histoire. Des personnages errants, liés mais solitaires, qui trompent leur angoisse de l’avenir grâce aux paradis artificiels, aux fêtes et à la recherche de sentiments authentiques dans un monde de plus en plus flou.

Un premier roman sur le passage à l’an 2000 et l’étrange effervescence qui a précédé ce changement de siècle. Les dernières semaines du vingtième siècle sont vues à travers l’histoire de jeunes adultes dont on épouse les attentes, les peurs et les errances.