Chaque fois qu’il passe à Roubaix, le narrateur rôde autour des ruines d’une maison d’enfance sise au 16 rue d’Avelghem. Dans ses souvenirs, déjà, la bicoque était sacrément déglinguée. En 1935, autrefois, son grand-père Joseph s’est installé là avec sa marmaille. Il y est resté jusqu’à sa mort – ayant, pendant les dernières années, perdu la tête. Le narrateur, fasciné par les pans de vie entiers arasés et oubliés, renoue les fils de l’histoire. Demeurent, pour essayer de retrouver un sens, l’esquisse d’un décor, des noms et quelques fantômes…

Ce deuxième roman dépouillé confirme le talent singulier de Xavier Houssin et son goût pour l’écriture poétique.